OMS: MALADIES MENTALES : 3èME RANG MORBIDITé ! UNE AUGMENTATION DE 60 % DU TAUX SUICIDE ENTRE 1950 ET 1995 DANS LE MONDE !
-
MOTS CLéS DE RECHERCHE : AUGMENTATION DES MALADIES MENTALES 1950
Page 2 sur environ 413.000 résultats
Préparation aux concours secteur sanitaire et social ...
books.google.be/books?isbn=2216122262Régine Gioria - 2012 - Study AidsDans le monde Les maladies mentales se situent dans le monde selon l'OMS dans le monde au troisième rang de la morbidité et sont à l'origine de ... On note une augmentation de 60 % du taux de suicide entre 1950 et 1995 dans le monde. Coup d'œil sur la santé
Les taux de suicide : un aperçu
Statistique Canada, no 82-624-X au catalogue
par Tanya NavaneelanDébut de l'encadré
Faits saillants
- En 2009, on a enregistré 3 890 suicides au Canada, soit un taux de 11,5 pour 100 000 personnes.
- Le taux de suicide des hommes était trois fois plus élevé que celui des femmes (18 contre 5 pour 100 000 personnes).
- Bien que les décès liés au suicide touchent presque tous les groupes d'âge, les personnes âgées de 40 à 59 ans affichaient les taux les plus élevés.
- Le taux de suicide était plus bas chez les personnes mariées que chez les personnes célibataires, divorcées ou veuves.
Fin de l'encadré
Le suicide est une cause importante de décès prématuré et évitable. On estime qu'en 2009 seulement, les Canadiens âgés de moins de 75 ans ont perdu environ 100 000 années potentielles de vie à la suite de suicides.
La recherche indique que la maladie mentale est le facteur de risque le plus important du suicide et que plus de 90 % des personnes qui se suicident souffrent d'un trouble mental ou de dépendance.1,2 La dépression est la maladie la plus courante chez les personnes qui meurent à la suite d'un suicide, et environ 60 % souffrent de cet état pathologique.3,4 Aucun facteur déterminant, y compris la maladie mentale, ne suffit à lui seul à provoquer un suicide. Habituellement, le suicide résulte plutôt de l'interaction de nombreux facteurs, notamment : la maladie mentale, l'échec du mariage, les difficultés financières, la détérioration de la santé physique, une perte importante, ou un manque de soutien social.5
Dans cet article, les auteurs présentent les plus récentes statistiques sur le suicide6 et examinent principalement les tendances et les variations selon le sexe, l'âge et l'état matrimonial. La principale source des données est la Base de données sur les décès de la Statistique de l'état civil du Canada.7
À tout moment, au cours des 60 dernières années, le taux de suicide des hommes était plus élevé que celui des femmes (graphique 1). Au cours des années 1950, les taux de suicide sont restés relativement stables au Canada, puis ils ont augmenté régulièrement à partir des années 1960 jusqu'aux années 1980. Ils ont culminé pour les deux sexes en 1983, à 15,1 pour 100 000 personnes (taux normalisés selon l'âge).8 Depuis lors, ils ont reculé à 10,7 décès pour 100 000 personnes en 2009. Alors que les taux de suicide des hommes ont en règle générale diminué depuis 1999, ceux des femmes semblent s'être stabilisés.
Source : Statistique Canada, « Statistiques de l'état civil du Canada - Base de données sur les décès »; Statistique Canada, CANSIM, tableau 051-001—« Estimations de la population, selon le groupe d'âge et le sexe au 1er juillet, Canada, provinces et territoires ».Les décès liés au suicide, il convient de le souligner, ne rendent compte que d'un faible pourcentage des tentatives de suicide. On estime que pour chaque suicide fatal, il y a jusqu'à 20 tentatives.9 Bien qu'il soit plus probable que les hommes meurent à la suite d'un suicide, les femmes sont de trois à quatre fois plus susceptibles de le tenter.10,11 Par ailleurs, les femmes sont hospitalisées pour des tentatives de suicide 1,5 fois plus souvent que les hommes.12
Cet écart peut être imputable au fait que les femmes ont tendance à utiliser des méthodes moins radicales,5 notamment l'empoisonnement, qui est la cause la plus commune d'admission à l'hôpital pour un acte autodestructeur, alors que les hommes tendent à utiliser des méthodes plus violentes comme la pendaison et les armes à feu.12
Des travaux de recherche antérieurs ont permis d'établir qu'il existe un lien entre l'échec du mariage (ou d'une relation de cohabitation) et l'augmentation du risque de dépression, qui est le trouble de la santé mentale le plus commun chez les personnes qui commettent le suicide.14 Compte tenu de la relation entre l'échec du mariage et la dépression et du lien entre la dépression et le suicide, on a reporté sur un graphique les taux de suicide et les taux de divorce pour la période de 1950 à 2008. Les lignes de tendance présentent un tracé semblable (Graphique 8). Cette constatation correspond avec d'autres études ayant trouvé des corrélations entre le suicide et le divorce au Canada.15,16
Graphique 8
Taux de divorce et de suicide, pour 100 000 personnes, Canada, de 1950 à 2008Pendant les années 1950, les taux de divorce et de suicide étaient assez stables, mais ils ont l'un et l'autre commencé à augmenter pendant les années 1960. En 1968, le Parlement a adopté la Loi sur le divorce qui établissait une loi sur le divorce au niveau fédéral. L'année suivante, le taux de divorce a augmenté de 128 % et, comme le montre le graphique 8, les taux de suicide ont également grimpé. En 1986, la Loi sur le divorce a été modifiée, réduisant le temps d'attente de trois années de séparation à une seule. Ainsi, en 1987, on a enregistré le taux de divorce le plus élevé dans l'histoire du Canada. Cette augmentation des divorces s'est accompagnée, en parallèle, d'une augmentation des taux de suicide. Après que le taux de divorce eut culminé en 1987, les taux de divorce et de suicide ont enregistré un recul semblable.
Tanya Navaneelan est analyste à la Division de la statistique de la santé.
L'auteure tient à remercier Shiang Ying Dai, Teresa Janz, Bob Kingsley, Brenda Wannell et Patricia Wood pour leur contribution.
-----------------------------------------------------------Du côté des statistiques administratives, l’on relève une multiplication par cinq des faits de viol (ou tentative de viol) constatés par les services de police ou de gendarmerie en l’espace de 40 ans : dans les années 1970, autour de 1 500 viols par an sont enregistrés alors que l’on atteint aujourd’hui la barre des 10 000. Enfin, les statistiques judiciaires montrent une nette augmentation du nombre de personnes condamnées pour viol entre les années 1980 et aujourd’hui, ainsi qu’une sévérité accrue de la justice : de 1984 à 2008, la part des peines de 10 à 20 ans de prison pour les auteurs de viols a crû de 16 à 40 %. De fait, accompagnant l’évolution des sensibilités, le législateur a durci la réponse pénale jugée insuffisante ou inadaptée (Cochez, Guitz, Lemoussu, 2010). De nouvelles lois de prescription, un régime procédural inédit et de nouvelles peines font aujourd’hui du viol le crime le plus sévèrement réprimé dans la plupart des pays occidentaux.Derrière l'unité de la catégorie juridique, il existe en réalité plusieurs types et plusieurs formes de viols que l’on peut notamment classer en fonction des liens ou des relations entre les protagonistes (Le Goaziou, Mucchielli, 2010). Ce faisant, il apparaît que le viol – à l’instar de l'homicide – est avant tout un crime de proximité. Les deux tiers ou les trois quarts des viols, suivant les enquêtes, se déroulent dans des cercles d’interconnaissance affective ou relationnelle. Ce que nous proposons d'appeler les viols familiaux élargis (viols commis par des pères, des beaux-pères, d’autres ascendants, des collatéraux, des conjoints ou des « amis de la famille ») viennent largement en tête, suivis par des viols commis par des copains ou des amis des victimes, par des voisins ou bien encore, à une échelle de plus basse intensité relationnelle, par des relations ou des connaissances, du voisinage ou professionnelles. A contrario, l’auteur est inconnu de la victime dans un nombre réduit d’affaires, avec toutefois une assez grande variation suivant les territoires – les viols par inconnus étant en proportion plus importants dans les grandes villes ou dans les zones urbaines. Egalement très faible est la proportion de viols collectifs, phénomène fort ancien et qui demeurent relativement rare en dépit de sa récente médiatisation en France (Mucchielli, 2005). A titre indicatif, les viols collectifs représentent environ 7 % des crimes de viols condamnés en France en 2009, et ce pourcentage est sur ce point confirmé par les enquêtes de victimisation.Les viols varient également en fréquence et en durée et les recherches montrent que plus les auteurs et les victimes évoluent dans des cercles de proximité étroite, plus les agressions sont longues et multipliées. Ainsi, dans la recherche récente sur dossiers judiciaires (Le Goaziou, 2011), quasiment tous les viols commis par des agresseurs peu connus ou inconnus des victimes sont des viols uniques. À l’inverse, les viols familiaux commis par des ascendants ou par des collatéraux sont dans leur grande majorité des viols répétés sur des moyennes (1 à 5 ans) ou des longues durées (5 ans et plus). De ce point de vue – et contrairement aux représentations communes notamment issues d’affaires de violeurs-tueurs largement médiatisées – les violeurs en série sont très rarement des personnes inconnues de leurs victimes. C’est bien plutôt dans le cercle familial qu’elles sévissent, où presque deux tiers des auteurs (dans les dossiers judiciaires étudiés) ont commis plusieurs agressions sexuelles et/ou plusieurs viols sur une ou plusieurs personnes de leur entourage pendant plusieurs années. C'est pourquoi, nous avons proposé le concept d'« abuseur-violeur en série de proximité ».Les lieux, les moments et les circonstances sont également divers et variés. Les viols familiaux se déroulent quasi exclusivement au domicile des auteurs, qui est aussi très souvent celui des victimes, à différents moments de la journée, souvent initiés par des circonstances favorables au rapprochement des corps (toilette, bain, sieste, coucher, jeu, câlin…) lorsque l’auteur et la victime se retrouvent seuls, mais parfois avec la complicité passive, la résignation ou la soumission des autres membres de la famille. Le domicile commun est également le lieu où se commettent les viols conjugaux, très souvent assortis de coups et de brutalités physiques, dans la mesure où les femmes violées par leur conjoint sont aussi des femmes battues. En-dehors du cercle familial ou de voisinage, les lieux sont plus diversifiés – chambre d’hôtel, maison de vacances, ascenseur, voiture, bord de chemin… –, et les viols sont plus souvent commis le soir ou la nuit, en particulier lorsque l’auteur et la victime ne se connaissent pas du tout au moment des faits.Auteurs et victimes de violsEn dépit de quelques exceptions, les auteurs de viols sont quasiment toujours des hommes. Et des hommes en moyenne assez jeunes (environ 30 ans), légèrement plus âgés dans les viols familiaux (qui impliquent notamment des grands-pères), au contraire très jeunes adultes voire mineurs dans des viols commis par des collatéraux (frères, cousins) ou dans des viols collectifs. Si les victimes sont généralement plus jeunes que les auteurs, les âges varient suivant les types de viols. Les victimes de viols commis par des membres de la famille (hors viols conjugaux) sont quasiment toujours des mineurs et l’on compte même une très grande proportion d’enfants – dans la recherche sur dossiers judiciaires (Le Goaziou, 2011), deux tiers des victimes de viols familiaux n’ont pas 10 ans. Les victimes de viols commis par des copains, des amis ou des voisins, ou par des adultes remplissant une fonction pédagogique ou éducative, ainsi que les viols collectifs sont également souvent des mineurs mais avec une proportion plus importante d’adolescents. Enfin les femmes violées par leur conjoint (ou ex-conjoint) ou leur petit ami ou bien celles qui sont violées par un inconnu sont quasiment toujours des adultes – avec même plusieurs cas de femmes de plus de 40 ans. Néanmoins, c’est un fait depuis longtemps établi, le jeune âge est un facteur de risque des violences sexuelles. Les enquêtes réalisées à l’échelle nationale ou internationale (OMS, 2002) montrent que ce sont les enfants, les adolescents et les jeunes adultes qui sont les plus touchés.En revanche – contrairement à une idée également souvent répandue –, les victimes de viols ne sont pas toutes de sexe féminin. Dans l’enquête CSF déjà citée, 1,5 % des hommes interrogés ont déclaré avoir été violé au moins une fois au cours de leur vie (pour 6,8 % des femmes) et dans l’enquête « Cadre de vie et sécurité » de l’INSEE, ils sont 0,2 % à avoir déclaré au moins un acte de violence sexuelle (viol ou autre agression sexuelle) au cours de l’année passée (pour 0,9 % pour les femmes). Dans la recherche sur les viols jugés aux Assises, une victime sur cinq est de sexe masculin mais elles ne se répartissent pas de la même façon suivant les types de viols. Inexistantes dans les viols conjugaux et rarissimes dans les viols collectifs et les viols commis par des personnes peu connues ou inconnues, elles sont en revanche plus nombreuses dans les viols familiaux (24 %). L’on trouve même une proportion plus importante de victimes de sexe masculin dans les viols commis par des amis de la famille et dans les viols commis par des personnes entretenant une relation de type pédagogique ou éducatif (enseignant, animateur, auxiliaire de vie…) avec de jeunes garçons. Car les victimes de sexe masculin sont en effet quasi exclusivement des enfants ou des adolescents ; l’on ne trouve qu’une proportion très marginale d’hommes adultes. Certes, les fillettes, les adolescentes et les femmes sont sans conteste plus souvent victimes de viols que les garçons ou les hommes, mais l’on peut néanmoins faire l’hypothèse que ces victimes masculines, plus encore que les femmes, taisent ce qui leur est arrivé. L’obstacle tient vraisemblablement à l’atteinte à la masculinité que représente ce type d’agression et au fait que le viol est aujourd’hui encore quasi exclusivement pensé et dénoncé lorsque des filles ou des femmes le subissent (King, Mezey, 2000).Dans la recherche sur les viols judiciarisés, la moitié des victimes avaient évolué durant leur enfance ou leur adolescence (ou évoluaient encore pour les mineurs) dans un environnement familial à caractère violent.Et un tiers avait vécu un ou plusieurs événements difficiles, d’ordre psychologique, affectif ou éducatif (troubles psychologiques ou mentaux d’un adulte proche, placement ou suivi, négligences, etc.).La loi devrait notamment permettre de limiter la pratique des internements abusifs en établissements psychiatriques.Le vote de cette loi intervient dans un contexte où des sources convergentes rendent compte d’une augmentation de la prévalence des maladies mentales en Chine.
Selon la Banque mondiale, de 2,7 ‰ dans les années 1950, puis de 5,4 ‰ dans les années 1970, ce taux est passé à 11,1 ‰ dans les années 1980 et à 13,47 ‰ dans les années 1990. Au début de l’année 2009, selon les chiffres publiés par le Centre national de la santé mentale, sous le contrôle du Centre de contrôle et de prévention des maladies, le nombre des patients souffrant de maladies mentales dépassait les 100 millions (76,92 ‰ de la population), dont 16 millions atteints de troubles mentaux graves. Selon les données du ministère de la Santé, à la fin novembre 2010, parmi les 270 500 patients souffrant d’une maladie mentale grave enregistrés à l’échelle nationale, 182 000 représentaient un « danger pour l’ordre social ». Ces chiffres posent naturellement la question des capacités de la Chine en termes d’offre de soin et de prise en charge, capacités qui apparaissent très insuffisantes au regard de besoins qui ne cessent de croître. En 2005, la Chine continentale pouvait compter sur 77 000 psychiatres et 575 hôpitaux psychiatriques, soit 1,3 lit en psychiatrie et 1,2 psychiatre pour 100 000 habitants, avec de fortes disparités entre zones rurale et urbaine. L’offre psychiatrique chinoise ne représente qu’un quart de la moyenne mondiale (par habitant). La famille demeure la première unité mobilisée pour s’occuper d’une personne atteinte de troubles mentaux.
La Chine n’est pas le seul pays qui sera contraint d’ajuster ses capacités pour faire face à une demande croissante en matière de soins psychiatriques.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’aujourd’hui, environ 36 millions de personnes dans le monde souffrent de démence, c’est-à-dire d’une détérioration mentale progressive et irréversible, qui altère la vie quotidienne. Les experts estiment que ce nombre va doubler pour atteindre 70 millions d’ici 2030 et tripler d’ici 2050 [1]. La maladie d’Alzheimer est le type de démence le plus fréquent : elle est responsable de 60 à 70 % des cas [2]. La Chine, mais aussi l’Inde et les pays d’Amérique latine sont donc confrontés aux risques d’une crise médico-économique de grande ampleur. Un article alarmiste publié par la MIT Technology Review [3] décrit les impasses de la recherche sur la maladie d’Alzheimer et la possibilité d’un désastre sanitaire à l’échelle mondiale. Aux États-Unis, le montant des soins destinés aux patients atteints de démence s’élève chaque année à 100 milliards de dollars US. En 2050, ce coût annuel pourrait atteindre 1 000 milliards de dollars US.
Sources : WANG Simeng. « La santé mentale a enfin sa loi », China Analysis. Les nouvelles de Chine, n° 41, février 2013, p. 43-47. URL : www.centreasia.eu/publication/china-analysis-n41-senkaku-diaoyu ; HALL Stephen S. « The Dementia Plague », MIT Technology Review, 5 octobre 2012. URL :www.technologyreview.com/featuredstory/429494/the-dementia-plague/ ; Organisation mondiale de la santé. Dementia. A Public Health Priority, Genève : OMS, 2012, 102 p. URL :http://whqlibdoc.who.int/publications/2012/9789241564458_eng.pdf.
------------------------------------------------------------------La souffrance au travail – reportage RTBF de Michel Gasset
Emission Transversale RTBF La Première samedi 8 juin 2013 – Reportage de Michel Gasset.
La souffrance au travail, et en particulier la souffrance morale, augmente depuis une quinzaine d’années dans des proportions inquiétantes. Elle est pénible et invalidante pour le travailleur qui parfois décroche. Les entreprises sont confrontées à l’absentéisme au travail, à son coût et ses conséquences. Les SEPP peuvent aider les entreprises à prévenir et gérer la souffrance au travail.
Qu'entend-t-on par souffrance au travail ?
Longtemps la souffrance au travail était assimilée à la souffrance physique. Celle-ci est bien sûr toujours présente dans les entreprises, mais depuis 10 à 15 ans, avec la multiplication des nouvelles technologies, la mondialisation, et la crise économique, la souffrance est aussi morale : épuisement physique, burnout, stress, harcèlement …
1 Belge sur trois dit souffrir au travail et l’absentéisme n’a jamais été aussi élevé qu’en 2012. Ces travailleurs sont absents pour de longues durées : de 3 à 6 mois, mais souvent beaucoup plus pour un burnout, cet état extrêmement pénible où la personne a brûlé toutes ses cartouches pour se sentir vidée ou parfois atteinte d’une pathologie lourde.
Aucun secteur n’est épargné, aucune catégorie de travailleur.
Les entreprises et la souffrance au travail
Face à ce constat, les entreprises commencent à s’intéresser aux conséquences et au coût de l’absentéisme : coûts directs (salaire), coûts indirects : personnel intérimaire, heures supplémentaires, perte de qualité, effet de boule de neige sur les collègues…
Elles sont tentées au départ d’accuser le travailleur mais doivent assez vite remettre en question leur fonctionnement et leur mode de management.
Le rôle préventif des Services Externes de Prévention et Protection au Travail
Alice Arens, responsable de l’unité Charge Psychosociale au CESI, explique clairement l’aide que peut apporter le Service Externe, dans la prévention mais aussi au moment de la réinsertion du travailleur.
Tandis que le médecin du travail évaluera si le travailleur est apte à reprendre son travail, la cellule "Charge psychologique", au cours de réunions de conciliation avec l’employeur, cherchera à évaluer les questions suivantes:
- Doit-il changer de poste de travail ?
- Doit-il diminuer son temps de travail ?
- Quelles sont les conditions à respecter pour son retour ?
- Comment communiquer autour de son retour ?
Le reportage de Michel Gassée dans Transversales aborde cette problématique au travers de témoignages et d’acteurs du secteur de la santé au travail.
Podcast Emission Transversale RTBF La Première samedi 8 juin 2013 – Reportage de Michel Gasset.
SUITE !
Ajouter un commentaire