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15/10/2014 LE PENTAGONE TRèS INQUIET DES RISQUES IMMéDIATS DUS AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES !

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Le Pentagone très inquiet des risques immédiats dus aux changements climatiques

Publié le 15 octobre 2014. Posté dans Veille changements climatiques

 

 

Le Pentagone s'est à nouveau alarmé des hausses générales de températures, de la fonte rapide des glaciers et autres effets du changement climatique qui posent des "risques immédiats" pour la sécurité nationale des États-Unis et leurs opérations militaires et humanitaires dans le monde. Ce phénomène créerait, entre autre, des conditions favorables au développement des organisations terroristes.

Ce nouveau document d’une vingtaine de pages souligne la nécessité pour les militaires d’adapter leur organisation à toutes les conséquences du changement climatique. Il y a, bien sûr, la multiplication des catastrophes naturelles et des "événements extrêmes" qui nécessitent de former l’armée américaine aux spécificités des interventions pour "raisons humanitaires", qui sont amenées à se multiplier” d’après ce rapport.

Mais pour les militaires américains, le changement climatique est aussi un allié potentiel du terrorisme et des organisations prônant “une idéologie extrémiste”.

D'abord parce qu'il fragilise les États. Dans certaines régions d' Afrique, par exemple, les effets du réchauffement peuvent "entraîner des restrictions de l’accès à l’eau ou à la nourriture, endommager les infrastructures, provoquer des déplacements massifs de population ou encore aggraver la pauvreté en interrompant les activités commerciales". Pour des gouvernements déjà instables, remarquent les auteurs de ce rapport, c’est une catastrophe sécuritaire en puissance… et un boulevard pour les organisations terroristes.

Ensuite parce que le réchauffement rapproche les populations des groupes extrémistes : "Le changement climatique et son impact sur la disponibilité d’eau potable a pu contribuer, en Syrie, à pousser les fermiers à rejoindre les centres urbains où ils étaient plus susceptibles de succomber à la propagande de groupes extrémistes", explique au "New York Times" Marcus D. King, un expert du climat et des relations internationales à la George Washington University.

Mais d'autres spécialistes sont moins prompts à faire un lien aussi clair entre terrorisme et réchauffement. Celui-ci "est davantage un multiplicateur de risques qu’un allié direct des organisations extrémistes", nuance Duncan Dupledge, chercheur associé à la Royal United Services Institute for Defense and Security de Londres. Pour cet expert des questions d’environnement et de sécurité, le réchauffement peut avoir des conséquences “néfastes qui nourrissent le ressentiment des populations contre le pouvoir en place et les rendent plus perméables à l’influence des organisations terroristes qui offrent une autre perspective d’avenir”.

Le réchauffement climatique ne serait donc qu’un élément parmi d'autres susceptible de nourrir le terrorisme. Un facteur cependant appelé à peser de plus en plus : "Il n’est plus possible d’envisager l’évolution de ces organisations extrémistes sans prendre en compte l’aspect climatique", insiste Duncan Dupledge.

Conséquence pour l'armée américaine : il va falloir hiérarchiser les priorités. Car comme indiqué dans le rapport, celle-ci est appelée à intervenir de plus en plus souvent sur le front des catastrophes naturelles, comme on l'a vu avec l’ouragan Katrina aux États-Unis ou les typhons en Indonésie. “L’armée américaine n’a pas des ressources extensibles à l’infini, et si elle doit en allouer davantage aux interventions humanitaires, cela risque de se faire au détriment d’autres fronts”, souligne Duncan Dupledge.

 

Source : France 24

Si les États-Unis ou des pays alliés sont frappés par des catastrophes climatiques à répétition, la pression populaire pourrait obliger l’armée à dépenser plus pour y faire face... Et, du coup, moins pour lutter contre Al-Qaïda, l’organisation de l’État islamique (EI) ou d’autres groupes terroristes. À l’heure où le réchauffement s'aggrave, il va devenir de plus en plus difficile d’être le gendarme du monde.

 

 

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