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3/11/2014 GIEC : NOUVEAU RAPPORT ALLARMANT SUR LE RéCHAUFFEMENT CLIMATIQUE !

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Le GIEC rendu publique un nouveau rapport alarmant sur le réchauffement climatique

Publié le 3 novembre 2014. Posté dans Veille changements climatiques

 

Le nouveau rapport de référence sur le réchauffement climatique, publié dimanche par le Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) précise l'ampleur du phénomène, ses causes, ses impacts et les scénarios pour rester sous les 2°C.

 

Dans ce document (PDF en anglais), publié dimanche 2 novembre, les experts sur le climat sont clairs : il reste peu de temps pour agir si l'on souhaite que le réchauffement climatique se limite à seulement 2°C supplémentaires.

 

Pour cela, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et disparaître à l'horizon 2100. Un réel défi devant l'ampleur du phénomène.

 

 

 

Les effets du réchauffement sont déjà visibles

 

Pour le vice-président du Giec, cela ne fait pas de doute : "L'atmosphère et les océans se sont réchauffés, les quantités de neige et de glace ont diminué, le niveau de la mer a augmenté." Les experts avancent des chiffres : entre 1901 et 2010, le niveau moyen des océans s'est ainsi élevé de 19 cm. En Arctique, une région qui se réchauffe plus rapidement que le reste de la planète, la surface de la banquise a diminué de 3,5 à 4,1% par décennie entre 1979 et 2012.

 

Les impacts du réchauffement sont même déjà visibles sur tous les continents.

Les scientifiques notent ainsi des précipitations accrues dans certaines zones et en baisse ailleurs, une répartition modifiée des espèces marines et terrestres ainsi que des vagues de chaleur plus fréquentes en Europe, en Asie et en Australie. Enfin, les rendements agricoles sont également en baisse dans la majeure partie du monde.

 

Les signes du réchauffement : 

 

  • Températures: la moyenne globale à la surface de la planète a gagné 0,85°C entre 1880 et 2012; les trois dernières décennies ont été successivement les plus chaudes depuis 1850; la température à la surface des océans s'est élevée de 0,11°C par décennie entre 1971 et 2010.
  • Précipitations: hausse depuis 1901 aux latitudes moyennes de l'hémisphère Nord.
  • Acidification: l'acidité des océans a augmenté de 26%, en raison de l'absorption d'une partie des émissions de CO2 (30%).
  • Arctique: la surface moyenne annuelle de la banquise a diminué de 3,5 à 4,1% par décennie entre 1979 et 2012.
  • Antarctique: la surface moyenne de la banquise a augmenté de 1,2 à 1,8% par décennie entre 1979 et 2012, elle a baissé dans certaines régions de l'Antarctique.
  • Océans: entre 1901 et 2010, leur niveau moyen s'est élevé de 19 cm.

 

 

 

Les concentrations de gaz à effet de serre décollent

 


C'est une donnée qui laisse pantois. Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint les niveaux les plus élevées depuis 800 000 ans, soulignent les experts du climat dans leur rapport. Entre 1750 et 2011, les émissions cumulées de CO2 ont atteint 2 040 gigatonnes . La marque de l'homme et de la révolution industrielle ne fait guère de doute puisque la moitié des émissions ont eu lieu au cours des 40 dernières années.

 

Pour les scientifiques, le rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre aura des impacts "graves, étendus et irréversibles". La température moyenne à la surface de la planète a même déjà gagné 0,85°C entre 1880 et 2012, soit dans un laps de temps défiant l'entendement.

 

Pourquoi le GIEC tire la sonnette d'alarme : 

 

  • Les émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) sont plus élevées que jamais: en 2010, elles ont atteint 49 gigatonnes d'équivalent CO2.
  • Les énergies fossiles et l'industrie ont représenté 78% des émissions entre 1970 et 2010.
  • Entre 1750 et 2011, les émissions cumulées de CO2 ont atteint 2040 gigatonnes. La moitié des émissions ont eu lieu au cours des 40 dernières années.
  • Les concentrations de GES (CO2, méthane et protoxyde d'azote) dans l'atmosphère sont les plus élevées depuis 800.000 ans.

 

L'évolution des émissions: 

 

  • 4 scénarios ont été modélisés: en l'absence de nouvelles mesures pour réduire les émissions , la planète suit le scénario le plus élevé, correspondant à une hausse globale des températures à la fin du XXIe siècle de 3,7 à 4,8°C par rapport à 1850-1900.
  • Le seuil de 2°C implique que les émissions cumulées ne dépassent pas environ 2900 Gt de CO2.
  • Le seuil de 2°C implique de réduire les émissions de 40 à 70% d'ici à 2050 (par rapport à 2010) et de les faire disparaître en 2100.
  • Réduire fortement les émissions exige des investissements de plusieurs centaines de milliards de dollars par an d'ici à 2030 (efficacité énergétique, fourniture décarbonée d'électricité)

 

 

 

Le pire des scénarios pourrait se réaliser

 

Si le réchauffement se poursuit, les conséquences seront plus lourdes en terme de sécurité alimentaire, de disponibilité en eau potable, de risques d'inondations et de tempêtes. Le Giec prévoit aussi une hausse des déplacements de population et des conflits pour l'accès aux ressources.

 

Les hommes ne seront pas les seuls à souffrir. Les océans devraient eux se réchauffer et s'acidifier. Les scientifiques pointent aussi un risque accru d'extinctions d'espèces... D'après le Giec, l'élévation du niveau des mers va se poursuivre à un rythme encore plus effréné et pourrait monter de 26 cm à 82 cm, en fonction des émissions, entre la période 1986-2005 et la fin du XXIe siècle.

 

Comme si cela ne suffisait pas, le Giec, qui planche sur quatre scénarios, estime que si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la planète connaîtra alors l'hypothèse la plus dramatique. Dans ce cas, les températures à la fin du XXIe siècle augmenteraient de 3,7 à 4,8°C par rapport aux années situées entre 1850 et 1900. Avec toutes les conséquences qui iront avec.

 

Les impacts actuels du réchauffement: 

 

  • Les systèmes hydrologiques ont été altérés par la modification des précipitations et la fonte des glaces, affectant dans certaines régions la disponibilité et la qualité de l'eau.
  • Les régions où les précipitations ont augmenté sont plus nombreuses que celles où elles ont diminué.
  • La répartition, les migrations et la population de nombreuses espèces marines ou terrestres ont été modifiées.
  • L'impact global sur les rendements agricoles est négatif.
  • La fréquence des vagues de chaleur a augmenté dans des parties de l'Europe, de l'Asie et de l'Australie.

 

Les impacts futurs sur la nature : le rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre aura des impacts «graves, étendus et irréversibles».

 

  • La région arctique continuera à se réchauffer plus rapidement que la moyenne de la planète.
  • Les vagues de chaleur seront plus fréquentes, les vagues de froid moins fréquentes sur la majeure partie de la planète.
  • Les changements concernant les précipitations ne seront pas uniformes: précipitations annuelles en hausse dans le Pacifique équatorial, aux latitudes élevées et dans les régions humides aux latitudes moyennes, baisse dans les régions subtropicales sèches.
  • L'océan va encore se réchauffer et s'acidifier.
  • L'élévation du niveau des mers va se poursuivre à un rythme encore plus élevé: elle pourrait aller de 26 cm à 82 cm, en fonction des émissions, entre 1986-2005 et la fin du XXIe siècle. La hausse ne sera pas uniforme sur le globe.
  • Le volume global des glaciers, à l'exception de l'Antarctique, devrait baisser de 15 à 55% avec le scénario d'émissions le plus faible et de 35 à 85% avec la trajectoire la plus élevée.
  • Risques accrus d'extinction pour de nombreuses espèces (animales ou végétales) qui ne pourront pas se déplacer assez vite pour s'adapter.

 

Les impacts socio-économiques: 

 

  • La sécurité alimentaire affectée notamment dans les régions dépendant de la pêche.
  • Baisse des rendements céréaliers (blé, riz, maïs) dans les régions tempérées et tropicales.
  • Baisse des ressources d'eau potable dans les régions subtropicales sèches.
  • Risques accrus dus aux inondations, glissements de terrain, tempêtes.
  • Hausse des déplacements de population.
  • Risques de conflits accrus pour l'accès aux ressources.

 

 

 

Source : IPCC

 

 

 

 SUITE ! 

http://livredevie.e-monsite.com/pages/3-11-2014-etat-du-niveau-des-nappes-phreatiques-au-niveau-mondial-des-2002-alerte-reserve-d-eau/le-niveau-moyen-de-la-mer-a-l-echelle-de-la-planete-s-est-deja-eleve-de-19-cm-de-1901-a-2010.html

 

 

 

 

 

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