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18/9/2014 LA RUSSIE MENACE LA SéCURITé MONDIALE ! AMERIQUES : MOYENT ORIENT : USA-IRAK-SYRIE- FRANCE-COALLITION INTERNATIONALE ?

http://24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/international/archives/2014/09/20140918-120824.html

24 HEURES - Le dimanche 21 septembre 2014

 

Porochenko: la Russie «menace la sécurité mondiale»

18/09/2014 12h08 - Mise à jour 18/09/2014 13h36

 
Le président ukrainien Petro Porochenko devant le Congrès des États-Unis.
Photo Kevin Lamarque / Reuters

WASHINGTON - Le président ukrainien Petro Porochenko a mis en garde jeudi contre la menace que la Russie représente pour le monde avant une rencontre chargée de symbole avec le président américain Barack Obama qui ne devrait pas déboucher sur des annonces majeures.

Devant le Congrès des États-Unis réuni au grand complet, M. Porochenko a souligné que «l'agression contre l'Ukraine» était «une menace contre la sécurité mondiale». «Nous avons besoin de vous, de l'aide de l'Amérique», a-t-il lancé dans un discours solennel, exhortant les pays occidentaux à «ne pas laisser l'Ukraine seule» face à la Russie.

Kiev a accusé jeudi la Russie d'avoir massé 4000 soldats le long de sa «frontière administrative» avec la Crimée, une démonstration de force qui intervient après des déclarations apaisantes de Moscou.

Comme souvent depuis le début d'une crise qui a fait près de 2900 morts et a conduit à une détérioration sans précédent depuis la fin de la Guerre froide des relations entre Russes et Occidentaux, le Kremlin souffle le chaud et le froid.

La diplomatie russe a en effet apporté son soutien aux premières offres politiques concrètes de M. Porochenko pour tenter de régler le conflit dans les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine.

M. Porochenko a exprimé à Washington son souhait d'obtenir un «statut spécial» d'allié non-membre de l'Alliance atlantique, mais les États-Unis ont indiqué qu'ils n'y étaient pas favorables, jugeant que cela ne changerait pas la donne.

«Nous pensons que ce statut n'apporterait rien de nouveau à l'Ukraine dont elle ne bénéficie pas déjà aujourd'hui», a expliqué un responsable américain sous couvert d'anonymat soulignant que l'Ukraine avait déjà, grâce à ses liens avec l'Otan, accès «à différents types d'aide» en matière de sécurité et de formation en particulier.

«Une photo qui vaut 1000 mots»

La Maison-Blanche a annoncé le déblocage de 46 millions de dollars d'aide pour l'équipement et la formation des forces de sécurité ukrainiennes, tout en excluant toujours l'envoi d'armes, réclamé par certains membres du Congrès américain.

Elle souligne que la réception de M. Porochenko est, en soit, un message fort, adressé en particulier à la Russie. «La photo de M. Porochenko assis dans le Bureau ovale vaudra bien 1000 mots, que ce soit en anglais ou en russe», a souligné Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain.

Cinq mois après son arrivée à la présidence sur les ruines du pouvoir laissé vacant par Viktor Ianoukovitch, chassé par les contestataires du mouvement pro-européen du Maïdan, M. Porochenko multiplie les gestes symboliques et politiques pour ancrer Kiev à l'Occident. Mardi, le parlement ukrainien a ratifié l'accord d'association avec l'Union européenne.

De son côté, le président russe Vladimir Poutine, dont le pays est sous le coup d'une série de sanctions économiques décrétées par les Américains et les Européens, a estimé que ces sanctions violaient les principes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Sur le terrain, «presque toutes les unités militaires russes stationnées dans la partie nord de la Crimée occupée, environ 4000 soldats, ont été massées à la frontière administrative avec l'Ukraine», selon un porte-parole de l'armée ukrainienne Andriï Lyssenko.

Simple ajustement du dispositif militaire russe ? Prémices d'un projet plus menaçant pour Kiev ? Ce déploiement avait été en partie annoncé mardi par le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, qui avait souligné la nécessité de redéployer des troupes en Crimée pour tenir compte de «l'élargissement du district militaire (du sud de la Russie) après l'intégration de la Crimée».

Violations du cessez-le-feu

Kiev craint la création d'une zone sous contrôle des séparatistes prorusses s'étendant de la frontière russo-ukrainienne à la frontière «administrative» entre l'Ukraine et la Crimée. Une telle configuration permettrait aux Russes d'établir un «pont terrestre» entre la Russie et la région de Crimée.

Selon l'Otan, 20 000 soldats russes sont par ailleurs massés le long de la frontière russo-ukrainienne, notamment dans la région de Rostov. Toujours selon l'Alliance atlantique, un millier de militaires russes se trouvent toujours dans l'est de l'Ukraine, ce que dément Moscou.

Le protocole de Minsk, adopté début septembre, instaurait un cessez-le-feu, prévoyant notamment des gestes de Kiev garantissant une plus grande autonomie des régions de l'Est, des élections locales et une amnistie pour les «participants» au conflit.

Les lois adoptées mardi par le parlement ukrainien vont dans ce sens et ont été saluées par l'Union européenne, les États-Unis, l'OSCE et Moscou. Seuls les séparatistes ont pour l'heure ignoré la main tendue de Petro Porochenko alors qu'ils avaient paraphé le protocole de Minsk.

La réaction des séparatistes pose la question du contrôle qu'a Moscou sur la rébellion, même si le Kremlin a toujours démenti être partie prenante au conflit.

Le cessez-le-feu décrété le 5 septembre à Minsk continue lui en revanche d'être violé, ont constaté jeudi des journalistes de l'AFP.

Au moins trois salves de roquettes Grad sont ainsi tombées dans les environs du village de Zouïvka, à l'est de Donetsk, sans toutefois faire de blessés. Les tirs provenaient a priori de positions de l'armée ukrainienne et visaient les rebelles sur place.

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http://www.courrierinternational.com/fiche-pays/irak

Dessin de Stavro

ÉTATS-UNIS Ne pas faire le jeu de l'Etat islamique

03.09.2014 COURRIER INTERNATIONAL La décapitation d'un second journaliste américain, Steven Sotloff, dans une vidéo diffusée le 2 septembre, augmente la pression sur Barack Obama. [...]

http://www.courrierinternational.com/article/2014/09/18/pas-de-forces-au-sol-en-irak-repete-obama

AMÉRIQUES MOYEN-ORIENT ÉTATS-UNIS - IRAK - SYRIE

ÉTATS-UNISPas de forces au sol en Irak, répète Obama

Démentissant les déclarations du chef d'état-major Martin Dempsey, le président des Etats-Unis réitère sa promesse aux soldats américains déployés en Irak qu'ils n'ont et n'auront pas de mission de combat.

 

Barack Obama, le 17 septembre 2014 - AFP/Joe RaedleBarack Obama, le 17 septembre 2014 - AFP/Joe Raedle
"Obama réitère sa promesse aux forces armées américaines", titre The Washington Post ce 18 septembre. Après les déclarations du général Martin Dempsey, chef d'état-major des armées, qui n'excluait pas le recours à l'envoi de troupes au sol contre l'Etat islamique (EI), le président américain a de nouveau assuré, hier, que "les forces américaines déployées en Irak n'ont et n'auront pas de mission de combat".

Si la presse de gauche et de centre gauche s'était alarmée des déclarations de Martin Dempsey, à l'image du  (NYT), c'est aujourd'hui le quotidien conservateur The Wall Street Journal qui déplore le manque d'"honnêteté" du président. Les assurances d'Obama relèvent d'"une mauvaise stratégie militaire" et sont "encore pires sur le plan politique", écrit le journal. "Il n'est jamais très malin de dire à son ennemi à l'avance ce qu'on ne fera pas", souligne le quotidien, d'autant que la lutte contre l'EI "pourrait impliquer l'envoi de plusieurs milliers d'Américains pour soutenir les troupes kurdes, irakiennes ou syriennes au sol".

Deux lignes différentes

De son côté, le NYT note aujourd'hui que le général Dempsey et Barack Obama semblent être sur deux lignes différentes, même si la Maison-Blanche jure qu'ils sont en parfait accord. "Il y a de bonnes raisons de penser qu'il y a de nouveau des dissensions entre la hiérarchie militaire et un commandant en chef qui est souvent apparu mal à l'aise dans son rôle", affirme le quotidien.

La Chambre des représentants a par ailleurs approuvé, le 17 septembre, le plan de Barack Obama visant à entraîner et à équiper les rebelles syriens dits modérés, même si, souligne le Post, "des parlementaires des deux grands partis restent profondément sceptiques quant à ses chances de succès".
 
Les derniers articles de ce pays

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actualités irak
  1. Le Monde ‎- il y a 2 jours
    Le Parlement sera informé la semaine prochaine des conditions de l'engagement des forces françaises.

Premier bombardement français contre l'Etat islamique en Irak

Le Monde.fr avec AFP et Reuters |  • Mis à jour le 

Deux avions de combat français ont ciblé, vendredi 19 septembre, des positions des djihadistes de l'Etat islamique (EI) dans le nord-est de l'Irak« Ce matin à 9 h 40, nos avions Rafale ont mené une première frappe contre un dépôt logistique des terroristes » de l'EI, a fait savoir le président de la France,François Hollande, dans un communiqué. L'objectif a été « entièrement détruit », « d'autres opérations se poursuivront dans les prochains jours », précise-t-il.

La France devient ainsi le premier pays à se joindre à la campagne aérienne lancée le 8 août par les Etats-Unis contre les djihadistes. Jeudi, lors de sa conférence de presse, M. Hollande avait annoncé avoir donné son accord à des « opérations de protection aérienne » en Irak. Une décision saluée par le président des Etats-UnisBarack Obama.

Les autorités irakiennes avaient sollicité l'appui militaire de la France dans leur lutte contre l'EI, lors de la visite du président Hollande à Bagdad, le 12 septembre. Après s'être emparé de Mossoul, la deuxième ville irakienne, le 10 juin, le groupe djihadiste a conquis la majeure partie des provinces sunnites du nord et de l'ouest de l'Irak.

 

« Il y a toujours de la grandeur à pouvoir atteindre le terrorisme, car ce terrorisme-là n'est pas propre au Moyen-Orient, il nous menace », a affirmé M. Hollande dans une allocution à l'Elysée vendredi midi. Le président avait annoncé jeudi, lors d'une conférence de presse, que l'intervention française se limiterait à des bombardements aériens et ne concernerait pas la Syrie, où l'EI contrôle également un vaste territoire dans les provinces du Nord-Est. « Il n'y aura pas de troupes au sol et nous n'interviendrons qu'en Irak », déclarait-il jeudi.

 

Paris estime qu'aucun cadre juridique et politique ne peut légitimer une intervention en Syrie, à la différence de l'Irak, où la France agit suivant une demande officielle du gouvernement irakien. Le président Obama a dit, lors de la présentation de sa stratégie de lutte contre l'EI, le 10 septembre, qu'il n'hésiterait pas à élargir les frappes de l'Irak à la Syrie.

 

L'accord pour des frappes aériennes a été donné jeudi matin lors d'une réunion du Conseil de sécurité restreint de l'Organisation des Nations unies (ONU). La France dispose d'une base militaire à Al-Dhafra, aux Emirats arabes unis, où sont stationnés six avions Rafale et neuf cents hommes. Ces capacités militaires doivent être renforcées.

 

Lire aussi (édition abonnés) : Paris veut pouvoir choisir ses frappes

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http://www.lemonde.fr/international/article/2014/09/15/la-coalition-contre-l-ei-se-met-en-place-a-paris_4487636_3210.html

Qui participe à la coalition contre l'Etat islamique ?

La conférence de Paris vise à jeter les bases d’une coalition internationale pour soutenir l’Irak contre les djihadistes. M. Hollande l’a ouverte en coupant court aux critiques qui contestent la légalité d’une intervention militaire contre l’EI. « Le Conseil de sécurité l’a établi dans sa résolution 2170 [votée le 15 août] :Dae’ch [acronyme arabe de l’EI] constitue un danger immense pour la sécurité internationale », a-t-il souligné. « Le combat des Irakiens contre les terroristes est aussi le nôtre, a-t-il poursuivi. Nous devons nous engager ensemble à leurs côtés, clairement, loyalement et fortement (…). Il n’y a pas de temps à perdre. » Le volet militaire de l’intervention sera mené ...

La conférence de Paris vise à jeter les bases d’une coalition internationale pour soutenir l’Irak contre les djihadistes. M. Hollande l’a ouverte en coupant court aux critiques qui contestent la légalité d’une intervention militaire contre l’EI. « Le Conseil de sécurité l’a établi dans sa résolution 2170 [votée le 15 août] :Dae’ch [acronyme arabe de l’EI] constitue un danger immense pour la sécurité internationale », a-t-il souligné. « Le combat des Irakiens contre les terroristes est aussi le nôtre, a-t-il poursuivi. Nous devons nous engager ensemble à leurs côtés, clairement, loyalement et fortement (…). Il n’y a pas de temps à perdre. » Le volet militaire de l’intervention sera mené ...

 

 
Le chef de l’Etat irakien Fouad Massoum et le président François Hollande, lundi 15 septembre, au ministère des affaires étrangères, à Paris.
Le chef de l’Etat irakien Fouad Massoum et le président François Hollande, lundi 15 septembre, au ministère des affaires étrangères, à Paris. | AP/Brendan Smialowski

 

 

 

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